Communiqué - Géorgie : Marie Anne Isler Béguin constate une amorce de dialogue entre Russes et Géorgiens
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Bruxelles, le 29 octobre 2008
Marie Anne Isler Béguin (Groupe des Verts/ALE) Présidente de la Délégation UE-Caucase du Sud et chef de la délégation du Parlement européen en Géorgie, a déclaré :
"Nous sommes venus en Géorgie pour prendre connaissance de la situation d’après-guerre, nous informer des activités de la Mission de surveillance de l’Union européenne (MSUE) sur la situation des réfugiés venus de la zone du conflit Sud-Ossète ainsi que des conditions des personnes dont beaucoup ne peuvent toujours pas revenir dans leurs villages natals situés dans la zone de conflit".
Au cours de sa visite de trois jours, du lundi 27 au mercredi 29 octobre, elle s’est rendue dans la zone tampon adjacente à la ligne administrative de l’Ossétie du Sud. Aujourd’hui, la délégation du PE a accompagné une patrouille d’observateurs de la MSUE. Cette patrouille était composée de gendarmes français et de policiers polonais. Ils ont tous assisté a un premier pas de détente entre les forces russes et la police géorgienne.
Mme Isler Béguin souligne que :
"Véhiculés par des blindés de la MSUE, nous avons pu avancer vers la ligne de division territoriale. A notre arrivée, les forces armées russes ont fait un mouvement de char. Les soldats russes en position d’observation sur la colline, nous voyant avancer, sont venus à notre rencontre. C’est ainsi que nous avons croisé les forces russes et que la police géorgienne s’est jointe à nous. Cette rencontre imprévue et les discussions entre les observateurs européens, la police géorgienne et les forces russes représente un signal positif du côté russe, ce qui prouve qu’il faut oser aller plus loin.
Les témoignages que nous avons récolté parmi les populations retournées dans les villages sont tous plein d’inquiétude. Ces populations ont tout perdu, leur maisons sont détruites et pillées et elles continuent à vivre dans la crainte de se faire confisquer leurs biens par des milices Ossètes. J’appelle les responsables russes à tout mettre en œuvre pour contenir les para-militaires ossètes et pour rétablir la confiance entre les civiles. Les questions urgentes comme la coupure d’eau potable ou l’utilisation des forêts sont essentielles pour la survie des populations".
Marie Anne Isler Béguin (Groupe des Verts/ALE) Présidente de la Délégation UE-Caucase du Sud et chef de la délégation du Parlement européen en Géorgie, a déclaré :
"Nous sommes venus en Géorgie pour prendre connaissance de la situation d’après-guerre, nous informer des activités de la Mission de surveillance de l’Union européenne (MSUE) sur la situation des réfugiés venus de la zone du conflit Sud-Ossète ainsi que des conditions des personnes dont beaucoup ne peuvent toujours pas revenir dans leurs villages natals situés dans la zone de conflit".
Au cours de sa visite de trois jours, du lundi 27 au mercredi 29 octobre, elle s’est rendue dans la zone tampon adjacente à la ligne administrative de l’Ossétie du Sud. Aujourd’hui, la délégation du PE a accompagné une patrouille d’observateurs de la MSUE. Cette patrouille était composée de gendarmes français et de policiers polonais. Ils ont tous assisté a un premier pas de détente entre les forces russes et la police géorgienne.
Mme Isler Béguin souligne que :
"Véhiculés par des blindés de la MSUE, nous avons pu avancer vers la ligne de division territoriale. A notre arrivée, les forces armées russes ont fait un mouvement de char. Les soldats russes en position d’observation sur la colline, nous voyant avancer, sont venus à notre rencontre. C’est ainsi que nous avons croisé les forces russes et que la police géorgienne s’est jointe à nous. Cette rencontre imprévue et les discussions entre les observateurs européens, la police géorgienne et les forces russes représente un signal positif du côté russe, ce qui prouve qu’il faut oser aller plus loin.
Les témoignages que nous avons récolté parmi les populations retournées dans les villages sont tous plein d’inquiétude. Ces populations ont tout perdu, leur maisons sont détruites et pillées et elles continuent à vivre dans la crainte de se faire confisquer leurs biens par des milices Ossètes. J’appelle les responsables russes à tout mettre en œuvre pour contenir les para-militaires ossètes et pour rétablir la confiance entre les civiles. Les questions urgentes comme la coupure d’eau potable ou l’utilisation des forêts sont essentielles pour la survie des populations".